Après la slow food, le slow management, la slow money, le slow art, la slow cosmétique, voici une nouvelle facette de la slow life : le slow sex ! À l'inverse de la culture porno, à l'inverse des recettes toutes faites qu'on trouve dans les magazines où la sexualité est envisagée comme une technique de fitness avec un menu standard comprenant en dessert l'orgasme obligatoire (voir : Le diktat de l'orgasme), de plus en plus de couples vont vers la lenteur sexuelle et trouvent un épanouissement dans la rencontre et la relation.
Stephen Vasey*, sociologue et gestalt thérapeute, se sent en phase avec le mouvement Slow. À l'origine il a puisé ses sources dans le tantrisme, où il a rencontré "cette notion de lâcher prise, cette permission d'inclure ce qui est là, de ne pas se battre, de ne pas faire des efforts pour arriver à quelque chose ou à un but".
Chez la femme : la peur d'être utilisée
Pour lui, la première des choses à faire pour accéder à une sexualité épanouie est de se désencombrer des peurs couramment répandues.