Plus de robots, moins de pesticides
De nouvelles machines à désherber pourrait permettre de diviser par 10 le recours à l'agrochimie. Équipées de caméras, elles scrutent le sol et une intelligence artificielle peut localiser les mauvaises herbes. Elles procèdent ensuite au désherbage de manière mécanique ou de manière chimique mais sélective.
Le robot électrique suisse ecoRobotix, l'un des plus compacts, combine désherbage mécanique et pulvérisation ciblée. Ses panneaux solaires lui donne une autonomie de 12 heures.
L'états-unien Blue River Technology, tiré par un tracteur, applique des pesticides de manière intelligente.
Le français Dino, de Naïo Technologies, agit de manière mécanique et roule en enjambant les cultures.
Des engins australiens existent aussi sur le marché, capables non seulement de désherber mécaniquement ou chimiquement mais aussi d'ensemencer ou d'analyser le sol.
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