Une première : en 2023, baisse des émissions de gaz à effet de serre de 4,8 % avec une croissance à 0,9 %…
On trouve dans cette réduction des facteurs conjoncturels (hausse des prix de l’énergie, inflation ou météo) mais aussi structurels (évolution des comportements vers plus de sobriété, rénovation énergétique des logements ou passage à la voiture électrique). Pour la première fois, tous les secteurs (à l’exception du transport aérien) présentent des émissions à la baisse.
Tout l’enjeu sera maintenant de tenir ce rythme sur la durée.
On évoque également un possible début de découplage : une dynamique inverse entre la baisse des émissions et la croissance économique. En 2023, les émissions européennes ont baissé de près de 9 % alors que le PIB a augmenté de 0,7 %. Même tendance aux Etats-Unis avec une baisse des émissions de 4,1 % et une croissance de 2,5 %.
L’AIE (Agence internationale de l’énergie) note que les émissions connaissent un ralentissement structurel grâce au déploiement croissant des énergies propres. Sans ces technologies (éolien, solaire, nucléaire, pompes à chaleurs, voitures électriques), l’augmentation mondiale des émissions de CO2 au cours des 5 dernières années aurait été 3 fois plus importante.
Source : Novethic, Concepcion Alvarez - 21/03/24
