La “limite maximale en résidus” est même dépassée dans de nombreux fruits et légumes : fruits de la passion, ananas ou céleris-raves.
C’est le résultat d’une étude publiée par l’ONG Générations Futures le 22 février dernier, portant sur 21 fruits et 31 légumes. Sur les quatre dernières années, de 2017 à 2021, plus de deux tiers des fruits (73,1 %) et quasiment la moitié des légumes (45,8 %) non bio contenaient au moins un résidu de pesticides.
Côté fruits, en queue de peloton : les cerises avec 93,8 % des échantillons comportant la trace d’au moins un pesticide et 80 % la trace de plusieurs pesticides. Viennent ensuite les pamplemousses (91,1 %), les nectarines et les pêches (90,2 %), les raisins (88,3 %), les clémentines, mandarines et oranges (87,2 %).
Certains dépassent même le niveau maximal de pesticides autorisé légalement dans les denrées alimentaires (limite maximale en résidus ou LMR) : les fruits de la passion (37,2 % avec au moins un résidu de pesticides dépassant la limite), les ananas (22,6 %) et les grenades (18,8 %).
Côté légumes, les plus mauvais élèves sont : les céleris-raves (78,3 % contiennent au moins un résidu de pesticides), les melons (69 %) et les endives (67,7 %).
Ceux qui dépassent le plus les LMR sont : les herbes fraîches (13,8 %), les céleris-raves (12,7 %) et les salades (12,1 %).
Selon l’ONG, "la présence de pesticides dans l’alimentation végétale reste plus que jamais d’actualité et nécessite la mise en place de politiques agricoles volontaristes et contraignantes visant à réduire notre dépendance à ces intrants de synthèse".
Source : Le Monde, AFP - 22/02/24
