La capacité de nos cellules à utiliser l’oxygène que nous respirons décline avec l’âge, tout particulièrement en milieu urbain, avec un air particulièrement chargé de pollution. D’où l’importance des disciplines basées sur le souffle et l’intérêt d’un appareil comme le Bol d’air Jacquier.

Sommaire
- Guettés par l’hypoxie
- Des troubles divers
- Améliorer sa dynamique respiratoire
- Le bol d’air Jacquier
- Testé pour vous
- Une cure : un bain de forêt
- Stimuler les défenses naturelles
- Des effets bénéfiques avérés
- Partenaire des sportifs
- Équilibrer l’oxygénation cellulaire
L’oxygène est indispensable à la vie.
“L'homme peut en effet subsister plusieurs semaines sans manger, plusieurs jours sans boire, mais seulement quelques minutes sans respirer”, explique Laurence Salomon, naturopathe. “L'oxygène est donc vital pour la vie.”*
Notre santé et notre bien-être dépendent bien-sûr de l’eau que nous buvons, de la qualité de notre alimentation, de nos activités physiques… Mais aussi de l'air que nous respirons. Et avant tout de notre capacité à utiliser l'oxygène qu'il contient (voir encadré).
Guettés par l’hypoxie
Or nous vivons dans un monde où nous sommes guettés par l’hypoxie (déficit d’oxygène).
C’est particulièrement le cas en milieu urbain où l’air contient des taux de gaz carbonique et de divers gaz toxiques sensiblement plus élevés.
Mais il y a d’autres raisons à cette hypoxie, liées à nos mode de vie : mauvais choix d’alimentation (voir : Éviter l’alimentation industrielle ?), mauvaise gestion du stress chronique (voir : Gérer son stress), manque d’exercices, tabagisme...
Des troubles divers
Une baisse de la capacité oxygénante entraîne des dysfonctions au niveau des mitochondries (les centrales énergétiques de l’organisme) avec, à la clé, des ralentissements métaboliques en cascade, l’apparition de maladies chroniques et l’accélération du vieillissement.
D’où des troubles divers : fatigue, nervosité, irritabilité, angoisse, insomnie, trouble de la concentration et de la mémoire, anorexie ou boulimie, problèmes sexuels, ralentissement des processus de régénération…
Améliorer sa dynamique respiratoire
Pour améliorer l’oxygénation cellulaire, il faut avant tout améliorer sa dynamique respiratoire (voir : Ne pas oublier de respirer !).
On peut bien-sûr, si l’on en a l’occasion, profiter de l’inhalation d’un air pur et ionisé à la campagne, en forêt, à la montagne, à la mer…
L’exercice physique est évidemment incontournable : sport, yoga, Qi Gong, Taiji Quan, rééducation cardio-pulmonaire…
Le Bol d’air Jacquier
Il existe également un appareil, conçu dans les années 1940 par René Jacquier, ingénieur chimiste et biologiste français, qui permet d’inhaler des “biocatalyseurs d’oxygénation” faits de dérivés concentrés d’essence de résine de pin (alpha et beta-pinène).
Il ne s’agit pas d’augmenter la quantité d’oxygène inhalée (ce qui aurait un effet oxydatif potentiellement néfaste pour l’organisme). C’est une méthode oxygénante mais non oxydante qui permet une meilleure assimilation de l’oxygène et dont les effets se prolongent de trois à quatre heures après la séance.
Testé pour vous
Nous avons testé pour vous le Bol d’air Jacquier.
Ce n’est pas compliqué. Il suffit de s’installer devant l’appareil, à cinq centimètres de la corolle qui diffuse l’air enrichi de térébenthine officinale (oléorésine de pin) peroxydée. Et l’on respire normalement pendant quelques minutes. La sensation est très agréable. Avec cet odeur de résine de pin, on se croirait au milieu de la forêt.
Il existe un appareil “classique”. La séance dure ici 4 minutes. Les sensations sont tout aussi agréables et l’on sent par rapport à l’appareil précédent une légère différence : une moindre densité du flux diffusé.
À l’arrivée : une bonne nuit profondément récupératrice et d’agréables effluves de résine de pin qui persistent sur la durée…
Une cure : un bain de forêt
L’appareil est coûteux (autour de 4 000 € neuf), difficile d’accès pour un particulier ! L’appareil classique est plus abordable mais se situe tout de même autour de 2 000 €. Il est possible d’en trouver d’occasion, d’en louer ou encore de pratiquer une cure dans un centre spécialisé (cliniques, CHU, thermes, SPA, clubs de sport, magasins bio) ou dans le cabinet d’un thérapeute équipé.
Et il existe même une version adaptée pour les chevaux !
Les personnes qui suivent ce type de cure se plaignaient souvent auparavant de fatigue persistante, de “cerveau embrumé”, de difficultés de concentration ou de baisse de motivation. Elles sont attirées par l’idée d’un “bain de forêt à domicile”, ressentant le besoin de ralentir, de respirer et de se recentrer. Certaines viennent dans le cadre d’un soutien à des maladies chroniques (asthme, fibromyalgie, burn-out, cancer…), avec l’accord de leur thérapeute.
Stimuler les défenses naturelles
D’une manière générale, le Bol d’air Jacquier permettrait de stimuler les défenses naturelles, de mieux métaboliser les graisses et les sucres, de réduire l’inflammation, de lutter contre le vieillissement, d’améliorer le sommeil.
On peut donc inclure l’utilisation de cet appareil dans un programme de maintien ou de remise en forme, en même temps qu’une alimentation saine, la pratique de l’exercice physique et une bonne gestion du stress.
Des effets bénéfiques avérés
Contrairement à d’autres méthodes respiratoires dont les effets sont immédiats mais fugaces, le Bol d’air Jacquier agit en profondeur et dans la durée.
Une étude de 2008 a mis en évidence une augmentation de la capacité anti-radicalaire des organismes soumis à des séances régulières, renforçant ainsi la résistance au stress oxydatif, ce facteur clé du vieillissement prématuré.**
Plusieurs études scientifiques ont montré ses effets bénéfiques sur la sphère cardiovasculaire et en pneumologie, notamment en cas d’angine de poitrine ou de bronchite chronique.*
Sur des cas d’obésité, une étude italienne de 2002 montre un effet d’amaigrissement et une relance du métabolisme qui permet d’éviter une reprise rapide des kilos à la fin de la période de régime.*
Des oncologues l’utilisent en soin de support dans le traitement de cancers avec des effets positifs sur la récupération, la fatigue et la qualité de vie des patients en traitement lourd ou en période de convalescence.**
Partenaire des sportifs
Le Bol d’air Jacquier est très intéressant pour les sportifs. Ce n’est pas un dispositif dopant mais il améliore l’élasticité musculaire, diminue la fatigue, augmente l’endurance et facilite la récupération.
Élodie Clouvel, médaille d’argent de pentathlon moderne aux JO de Paris 2024, témoigne : “Le Bol d’air Jacquier fait partie de ma routine depuis la covid. C’est pour moi un vrai partenaire en récupération et en sensations positives. Je suis sûre de lui devoir une partie de ma performance.”
Elle l’utilise deux fois par jour, après chaque entraînement, et encore une fois le soir, pour bien dormir.
Équilibrer l’oxygénation cellulaire
L’oxygénation joue un rôle de moteur pour l’énergie de notre organisme. Quelle que soit la méthode privilégiée, il est donc important d’équilibrer l’oxygénation cellulaire afin d’améliorer le métabolisme global.
“Le souffle est une poésie primitive”, disait Gaston Bachelard. “Il est la parole du corps avant les mots.”
Sources :
*Respirez la santé grâce au bol d’air Jacquier, Laurence Salomon, éditions Grancher.
**Site Holiste : Les études scientifiques
En savoir +
L’oxygène : indispensable à la vie cellulaire
À chaque inspiration, l'air entre dans les poumons. Il contient environ 21 % d’oxygène. Il est absorbé par les alvéoles pulmonaires. Une partie de cet oxygène est transporté par le sang via les globules rouges, l'autre part en direction du cœur.
Le cœur propulse dans l'organisme un sang oxygéné qui cède son oxygène aux cellules et se charge en retour du déchet de la respiration cellulaire : le gaz carbonique.
Le sang appauvri en oxygène est alors ramené vers le cœur puis envoyé vers les poumons où le gaz carbonique est rejeté vers l’extérieur et le cycle recommence.
La saturation de l’hémoglobine en oxygène (HbO₂) reste quasiment constante tout au long de la vie. Même à un âge avancé, le sang capte efficacement l’oxygène. Le vieillissement ne s’explique donc pas par un manque d’oxygène dans le sang mais par une baisse progressive de la capacité des cellules à l’utiliser efficacement.
En effet, la production d’énergie (mesurée en calories/kg/h), diminue significativement avec l’âge : 39 cal/kg/h à 20 ans, 29 cal/kg/h à 80 ans.
Cette baisse du métabolisme de base reflète un ralentissement de la machinerie cellulaire : non pas une carence d’oxygène, mais un usage déclinant de celui-ci au sein des mitochondries (les centrales énergétiques de l’organisme).