En circulant chez l'être humain, le SARS-CoV-2 évolue et la surveillance de ces évolutions est un élément primordial pour la connaissance de la pandémie.
Problème : nous connaissons peu des choses sur ce coronavirus et des moyens insuffisants sont mis en œuvre.
On ignore encore sa provenance précise. Le fait qu’il aurait été transmis à l’être humain par des animaux reste une hypothèse due à la découverte de virus proches chez certaines chauves-souris et chez le pangolin.
Début mars 2020, une mutation a été détectée sur la séquence génétique utilisée pour produire la fameuse glycoprotéine Spike (ou S) qui sert de "clé" au virus pour pénétrer les cellules humaines. Cette mutation augmente la capacité du SRAS-CoV-2 à infecter les humains, sans qu'on sache si elle génère un impact sur la gravité de l'infection.
Une récente mutation a été identifiée comportant une reproduction incomplète du matériel génétique ainsi qu'une centaine d'autres mutations peu répandues, pour lesquelles on ne connaît pas non plus l'impact sur la maladie.
Source : The Conversation, Anne Goffard - 13/09/20
