Il rejoint notre lit toutes les nuits !

Il rejoint notre lit toutes les nuits !

Nombreux sont les parents à ne plus savoir comment faire face aux réveils nocturnes de leur enfant. Après les explications, viennent les sermons, puis les cris. Difficile de prendre les bonnes décisions quand on manque de sommeil. Alors comment garder son calme et remettre ses enfants dans leur lit ? Quelques conseils…

Image

Sommaire

- De quoi a-t-il besoin pour bien dormir ?

- Les vilains cauchemars

- Être capable de s’endormir seul

- La télévision, l'ennemi du sommeil

- Le rituel du coucher, un moment stratégique

Tous les parents devraient commencer leur cheminement vers des nuits tranquilles par la question suivante : mais pourquoi se réveille-t-il toutes les nuits ? Les raisons peuvent être nombreuses. Certaines maladies infantiles comme les otites provoquent de violentes douleurs en position allongée, pensons donc à consulter un pédiatre pour nous assurer du bon état général de notre enfant.

De quoi a-t-il besoin pour bien dormir ?
Un enfant qui a froid, c’est aussi vrai pour les adultes, se réveille constamment. Lui mettre un pyjama adapté reste le meilleur remède. Mais attention à ne pas prendre l'aîné comme repère. Si le grand a toujours eu trop chaud, le petit dernier peut être frileux. En dessous de 3 ans, les couettes sont à bannir, les turbulettes sont recommandées par les pédiatres, elles suppriment le risque d’étouffement.

Edwige Antier, pédiatre, rappelle que les enfants sont de petits malins. "Peut-être que votre enfant a tout simplement besoin de vous. Il sait que les parents sont là la nuit, et que par conséquent, c’est le meilleur moment pour profiter de leur présence. Alors à chaque fin de cycle de sommeil, au lieu d’attaquer le suivant, il vous appelle ou vient directement vous retrouver dans votre lit". À ce problème, elle conseille "prenez le temps chaque soir, de partager un agréable moment avec votre enfant. Consacrez-lui une heure de votre temps avant de le coucher pour lui parler, l’écouter, jouer avec lui... Essayez d’être hermétique à toute autre distraction, pas de téléphone, ni de mail, pas de rangements ou de vaisselle, juste vous et votre petite merveille".

Les vilains cauchemars
Vers deux ou trois ans, les enfants commencent à faire des cauchemars. Stephan Valentin, psychologue pour enfants, explique que "ces vilains rêves témoignent de la mise en place progressive d’une pensée structurée". En pleine nuit, c’est assez difficile de bénir leur existence, et pourtant ils sont très utiles à nos enfants. "Grâce à eux, l’enfant peut exprimer ses envies, ses doutes, et évacuer le stress, les peurs et émotions fortes vécues dans la journée".

Pour aider les enfants, les mamans ne manquent pas d’imagination. Stéphanie a acheté un pyjama anti-chat à Théo lorsqu’elle s’est rendue compte que son fils avait peur des chats et qu’il en faisait des cauchemars toutes les nuits. Bien que pure invention maternelle, ça marche ! D’où l’explosion des doudous chasseurs de monstres, des draps à l’effigie des super-héros, etc...

Être capable de s’endormir seul
C'est primordial. Ainsi, lorsque les petits yeux de notre bout de chou s’ouvrent en pleine nuit, il n'a pas besoin de nous pour se rendormir. Entre chaque cycle de sommeil, nous avons des périodes de réveil, c’est ce qui fait dire à certains adultes “je n’ai pas dormi de la nuit, j’ai vu 1h, 2h…”.
La veilleuse et le doudou forment un duo gagnant, la première rassure et le deuxième accompagne et protège.

La télévision, l'ennemi du sommeil
Si elle semble aider les enfants à s’endormir, elle les rend dépendant. Impossible de s’endormir naturellement sans ces images et ce bruit de fond. Un, ce n’est pas très bon pour le cerveau qui se repose beaucoup moins bien, et deux, en pleine nuit, il vous faudra rallumer la télé à chaque réveil de l’enfant pour qu’il puisse se rendormir.

Le rituel du coucher, un moment stratégique
Les enfants ont besoin de calme, d’amour et de repères fixes pour s’endormir paisiblement. Alors chaque soir, l’heure du coucher doit être la même, et les événements précédant l’endormissement identiques. Après le dîner : direction les toilettes, puis la salle de bain - brossage des dents oblige - et enfin au lit pour partager un dernier moment avec papa ou maman. Pour la majorité des parents, c’est le moment de l’histoire. Mais rien ne vous y oblige. Si vous n’aimez pas lire, trouvez autre chose qui vous corresponde mieux : une séance de massage, des chansons douces, une plongée dans l’album familial...

En résumé, gardons notre calme et ne perdons pas de vue que si notre enfant se reveille et qu’il a du mal à se rendormir seul, c’est qu’il est peut-être stressé, angoissé ou qu’il a peur. Alors offrons-lui une réponse rassurante : de l’amour et de la patience.

 En savoir +

Rien ne marche

Si vous avez essayé toutes les techniques abordées ci-contre, et qu’aucune n’est venue à bout de votre petit monstre, il vous reste encore des solutions.

La première : décider de rejoindre bon gré mal gré le clan des co-sleepers en vous disant qu’à 15 ans il ne voudra plus faire dodo dans le lit de papa maman.

La deuxième : prendre un abonnement chez un relaxologue, consulter un homéopathe ou d'autres spécialistes du domaine paramédical. Ces techniques peuvent aider l’enfant à retrouver un meilleur sommeil.

Et enfin, l’ultime solution : accepter le matelas de votre enfant au pied de votre lit. Ainsi vous préservez votre espace conjugal, et votre enfant sera rassuré car il sera près de vous. Petit à petit, soir après soir, le matelas retournera d’où il vient. À côté de vous, au pied du lit, à l’entrée de votre chambre, dans le couloir, etc...

Vie Saine et Zen