Une association française pointe du doigt le risque d’obsolescence programmée pour les voitures électriques.
Dans son dernier rapport, "Halte à l’obsolescence programmée" (HOP) appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures pour enrayer cette tendance potentiellement coûteuse pour le consommateur et néfaste pour l’environnement.
En cause : certaines batteries non démontables et l’utilisation de très grandes pièces moulées pour la production de nouveaux modèles au lieu d’un assemblage de dizaines de tôles.
HOP a obtenu en 2022 l’ouverture d’une enquête contre Apple pour avoir rendu difficile la réparation de ses smartphones avec des pièces génériques. L’ONG fait valoir que le même problème se pose dans les voitures actuelles dotées de puces électroniques refusant des "greffes" de pièces non montées en usine. Il existe également un risque d’obsolescence logicielle dans ces véhicules très fortement numérisés.
L’association préconise donc de mettre en place un "indice de réparabilité" des véhicules, de lever les obstacles à l’usage de pièces de réemploi, de créer des "normes de durabilité et réparabilité des batteries en Europe" ainsi qu’une garantie décennale des accumulateurs.
Source : 20 Minutes, AFP - 17/04/24
