Géobiologie et architecture : équilibrer les ondes telluriques

Géobiologie et architecture : équilibrer les ondes telluriques

Les géobiologues décèlent dans nos habitations des réseaux de champs telluriques vibratoires dont les interactions auraient des effets sur le bien-être voire la santé humaine. Pour rééquilibrer ces champs vibratoires, il serait possible d'utiliser certaines formes architecturales.

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Sommaire

- Dans l'expérimental
- Les réseaux géomagnétiques
- Les outils de mesure
- L'impact sur la santé
- Ondes naturelles contre ondes fabriquées
- Déplacer les meubles
- Équilibrer les champs vibratoires

Les traces prémonitoires de la géobiologie se trouveraient chez quatre grands architectes, Frank Lloyd Wright, Le Corbusier, Jean Faugeron et José Luis Sert, selon Dominique Pétry-Amiel*. Architecte depuis 40 ans en France, aux États-Unis, en Inde et en Espagne, Dominique Pétry-Amiel a dessiné notamment la gare TGV de Séville à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1992. C'est un autre architecte, Rémi Alexandre**, qui lui a fait découvrir à ses débuts l'existence des réseaux telluriques. "Il m'a révélé qu'il existe dans le vide des éléments vibratoires répétitifs que l'on peut reconnaître avec une baguette de sourcier."

Dans l'expérimental
Dominique Pétry-Amiel reconnaît et regrette que ces notions n'aient pas de statut scientifique. Pour lui, il ne s'agit pas non plus de religion ou d'ésotérisme mais simplement du champ expérimental.
"Je suis un géobiologue autodidacte comme tous les géobiologues parce qu'il n'existe pas de formation institutionnalisée à ce jour."

Les réseaux géomagnétiques
Ces réseaux seraient constitués d'ondes électromagnétiques de très faibles fréquences qui s'organisent selon un quadrillage de l'espace. Chacun porte le nom de son découvreur, le plus connu étant celui du professeur Hartmann. Dominique Pétry-Amiel cite également les réseaux Curry, Peyré ainsi qu'un Grand Réseau sacré (voir encadré).

La conjonction de ces réseaux forme des cheminées telluriques, "sorte d'arbre d'énergie, invisible à l'œil nu, reliant la terre et le cosmos. Ces arbres prennent racine dans la terre et s'élèvent à la verticale. Cette forêt immense couvre la planète et constitue notre environnement vibratoire ordinaire. (…) Leur densité est relativement importante. Il peut s'en trouver plusieurs dans un logement de 80 ou 100m2".

Les outils de mesure
"Ce sont des ondes linéaires qui ne sont pas mesurables avec des instruments de mesure scientifiques construits depuis le 18e siècle sur la base de fréquences sinusoïdales. Seul le corps humain est assez fin pour recevoir des fréquences de quelques dixièmes de hertz jusqu'à un ou deux hertz", explique Dominique Pétry-Amiel.

C'est donc le corps humain qui est censé se mettre en résonance et transmettre sa sensibilité à l'outil de mesure : pendule, baguette de sourcier, antenne de Lecher, lobe antenne…

L'impact sur la santé
Le docteur Hartmann avait constaté que ses souris de laboratoire avaient un comportement pathogène lorsque leur cage était placée dans des zones vibratoires perturbées : "elles rongeaient le treillis de leur cage, dévoraient leurs petits et avaient 30 % de tumeurs en plus".

Selon lui, nous perdrions deux tiers de nos capacités de défense pendant le sommeil dans notre lit et serions également vulnérables sur les autres lieux de stationnement prolongé et répétitif : travail posté, repas, canapé devant la TV, vaisselle, lit d'hôpital… Si ces lieux sont situés sur des nœuds Hartmann, Curry, Peyré ou, pire, sur des cheminées telluriques, nos capacités d'autodéfense en seraient considérablement amoindries et nous serions à même de développer toutes sortes de maladies.

Ondes naturelles contre ondes fabriquées
Dominique Pétry-Amiel met en garde également contre le conflit qui existe entre les ondes naturelles et les ondes fabriquées (électricité, radio, TV, portables, wi-fi...). "C'est un rouleau compresseur en marche dont personne ne contrôle plus les commandes."
(Voir : Gérer les ondes chez soi)

Déplacer les meubles
L'intervention de l'architecte géobiologue dans une habitation va donc consister dans un premier temps à repérer les réseaux, leurs nœuds et les interactions entre eux.

Il va ensuite préconiser des changements, principalement sur les lieux de sommeil et les autres "postes fixes". Réorienter un lit, déplacer d'une vingtaine de centimètres un canapé, une télévision ou un bureau peut suffire.

Mais dans certains cas, il faut envisager de modifier l'architecture des lieux… "J'accompagne alors les réseaux pour qu'ils se regroupent suivant une cheminée tellurique artificielle que je crée moi-même avec de grandes tiges de bois que je suspends au plafond par une clé, sous forme de voûte d'arêtes."

Équilibrer les champs vibratoires
Certaines formes architecturales seraient en effet capables de "mouler" les ondes telluriques qui se comporteraient "comme l'eau dans un bol". Elles pourraient modifier les champs vibratoires et les équilibrer de manière harmonieuse pour l'homme.

Quelles sont ces formes ? Voûte en berceau, voûte d'arêtes, croix d'arêtes, escalier en colimaçon… "Mais la plus performante et la plus historique, c'est le dôme parce qu'il concentre en son axe vertical toutes les ondes et y crée des cheminées telluriques, comme on le voit dans toutes les cathédrales. La pyramide à quatre ou cinq côtés est également efficace. À l'inverse, la pyramide inversée et les architectures angulaires ont l'air d'attirer tous les malheurs du monde. Là, on rejoint le Feng Shui."

Il faut néanmoins se garder de séjourner trop longtemps sur les axes de ces formes architecturales, "sous peine d'avoir de très forts désordres physiologiques". En revanche un séjour de quelques minutes serait susceptible de donner un coup de fouet énergétique.

 

*Auteur de Champs vibratoires et architecture, éditions Dangles
**Auteur de Votre lit est-il à la bonne place ?, éditions Ka

Sites utiles :
IGA (Institut de Géobiophysique Appliquée)

 En savoir +

Les réseaux cosmotelluriques

Leur origine viendrait du magma en fusion au centre de la terre, mais ils seraient susceptibles d'être modifiés par la position des planètes. Il y aurait 14 réseaux identifiés.
Les plus connus sont :
- le réseau Hartmann ou réseau H : 2 mètres Nord-Sud et 2,50 m Est-Ouest, avec une largeur de bandes de l'ordre de 20 cm ;
- le réseau Peyré : 7 à 8 m de coté, même orientation N-S / E-O ;
- le réseau Curry : 7 à 8 m de côté, en diagonale par rapport aux deux précédents ;
- le grand Réseau sacré : 35 à 40 km de côté. "Il passe par Chéops et la Sainte Baume dans le Var. Je pense que le Machu Picchu, le Corcovado, tous les temples khmers, bouddhistes, toutes nos grandes cathédrales sont concernées, et d'une manière générale tous les lieux saints et de pèlerinages", précise Dominique Pétry-Amiel.

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