Parkinson : l’ortie protectrice des neurones ?

Parkinson : l’ortie protectrice des neurones ?

L’ortie pourrait s’avérer un traitement complémentaire prometteur de la maladie de Parkinson…

C’est la conclusion d’une étude réalisée sur l’animal et publiée en avril dernier dans la revue Tissue and Cell. Cette plante permettrait de restaurer les neurones à dopamine et de mieux éliminer les corps de Lewy responsables de leur dégénérescence. Elle exercerait ses bienfaits dans le cerveau en prévenant le suicide (apoptose) des neurones à dopamine et en rétablissant la fonction de nettoyage des déchets. Elle aurait aussi une action anti-inflammatoire et anti-oxydante dans les neurones. On a observé chez les animaux participant à l’étude une amélioration de la mémoire, de leur capacité à se déplacer et de leur état d’anxiété. 
Il est envisagé maintenant des études cliniques chez l’être humain.

D’autres études avaient déjà montré les effets bénéfiques des feuilles d’ortie dans des modèles animaux de maladies où l’on observe également une dégénérescence des neurones, comme la maladie d’Alzheimer, le diabète ou les accidents vasculaires cérébraux.

La maladie de Parkinson est l’une des affections neurodégénératives les plus communes, dont les symptômes sont principalement : rigidité musculaire, instabilité posturale, tremblements, lenteur des mouvements volontaires, troubles cognitifs (mémoire, apprentissage, langage, réflexion…).

 

Source : Alternative Santé, Carole Minker - 03/06/24

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