Vivre dans un logement trop chaud sans pouvoir y remédier : un enjeu de santé publique négligé par les pouvoirs publics, juge la Fondation Abbé Pierre

Vivre dans un logement trop chaud sans pouvoir y remédier : un enjeu de santé publique négligé par les pouvoirs publics, juge la Fondation Abbé Pierre

19 recommandations pour que les pouvoirs publics prennent mieux en compte la protection des logements contre la chaleur…

La Fondation Abbé Pierre a publié une étude le 26 juin dernier montrant que le fait de vivre dans un logement trop chaud sans pouvoir y remédier est encore trop négligé dans la politique de rénovation énergétique. Cet enjeu de santé publique va s’aggraver avec l’augmentation probable de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur.

37 % des Français disaient souffrir souvent ou systématiquement de la chaleur dans leur logement en 2021 (sondage OpinionWay). Davantage touchées : les populations précaires urbaines, les jeunes et les personnes âgées.
Or la protection des logements contre la chaleur n’est pas assez prise en compte dans la loi, selon l’ONG. Elle émet donc 19 recommandations, la plupart visant à intégrer ce sujet dans la politique de rénovation énergétique. Elle suggère également de faire évoluer les règles des copropriétés afin de favoriser l’installation de protections solaires (volets, toitures végétalisées…).
D’autres recommandations, plus générales, touchent à l’urbanisme et visent à lutter contre les îlots de chaleur : diminuer les surfaces artificialisées ou le trafic automobile, éviter l’installation massive d’appareils de climatisation qui déplacent et aggravent le problème.

 

Source : Le Monde - 26/06/23

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