Le régime méditerranéen (ou régime crétois) tient sa popularité actuelle d'études récentes dont la première date de 1956, montrant qu'on mourait moins en Crète qu'ailleurs des suites des maladies cardio-vasculaires.
Cette île possède un des taux de mortalité le plus bas du monde !
Des études, comme celle du nutritionniste Serge Renaud en 1988, ont démontré scientifiquement que le régime crétois est suffisant pour apporter un soutien plus que significatif aux traitements des maladies coronariennes et sans doute pour assurer une prévention efficace contre elles.
Il limiterait également l'apparition de certains cancers, aurait une influence bénéfique sur l'hypertension artérielle, favoriserait le maintien des facultés mentales jusqu'à un âge avancé et, selon une étude de 2006, pourrait contribuer à la prévention de la maladie d'Alzheimer.
Au menu :
- beaucoup de fruits (de saison et du pays),
- beaucoup de légumes, cuits ou cru,
- des céréales sans gluten (riz, polenta, millet),
- de l’huile d’olive (17 litres par an et par habitant),
- un peu de fruits secs,
- un peu de légumineuses avec les céréales (haricots secs, lentilles, pois chiches),
- un peu de fromage de chèvre ou brebis,
- du poisson frais ou pêché en mer (pas de pisciculture),
- très faible consommation de viande rouge (essentiellement du mouton),
- des œufs (bio),
- un peu de vin rouge à tanin (2 à 3 verres par jour maximum) en mangeant.
Voilà avec quoi l’on fait de beaux vieillards en Crête !
L'intérêt principal de ce régime est que, loin des régimes restrictifs, c'est une façon de vivre au quotidien le plaisir d'une alimentation simple, fraîche, agréable, bon marché et saine.
Sources :
Passeport Santé : Régime méditerranéen (crétois)
La Nutrition : Le régime méditerranéen en pratique
Wikipédia : Régime méditerranéen