Une alimentation de mauvaise qualité entraînerait des modifications cérébrales associées à la dépression et à l’anxiété…
C’est ce que montre une étude britannique publiée en mai 2024 dans la revue Nutritional Neuroscience et réalisée auprès de 30 participants. Des scans cérébraux ont montré des modifications dans certains neurotransmetteurs ainsi que dans le volume de matière grise chez les personnes ayant une mauvaise alimentation par rapport à celles qui avait un régime proche du régime méditerranéen.
Les personnes ayant une alimentation riche en sucre et graisses saturées présentaient en effet un volume réduit dans la partie frontale du cerveau impliquée dans les problèmes de santé mentale (dépression et anxiété) et un déséquilibre entre les neurotransmissions excitatrices et inhibitrices (diminution du GABA et augmentation du glutamate).
Par ailleurs, GABA et glutamate sont intimement liés à l'appétit et à la prise alimentaire. "Une diminution du GABA et/ou une augmentation du glutamate pourraient également être un facteur déterminant dans les choix alimentaires malsains. Il pourrait donc y avoir une relation circulaire entre le fait de bien manger, d'avoir un cerveau plus sain et un meilleur bien-être mental, et le fait de faire de meilleurs choix alimentaires pour bien manger."
Source : Psychomédia - 11/06/24