Bon déroulement du processus de récupération et de cicatrisation postopératoire, adaptation de l'éventuelle prothèse…
Les kinésithérapeutes sont des partenaires incontournables pour la réalisation d’un nouveau projet de vie, après avoir subi une amputation à la suite d’un accident ou d’une maladie.
Après l’opération, ils veillent sur l'évolution de la cicatrisation et la contention du moignon qui prendra sa forme définitive après une période de six mois à un an. Ils accompagnent également leurs patients dans le réapprentissage des gestes de la vie quotidienne : réentraînement à l'effort, renforcement musculaire, travail de l’équilibre, reprise des activités sportives.
En cas de prothèse, celle-ci est réalisée sur mesure après une prise d'empreintes sur le moignon. Le patient reçoit d'abord une prothèse provisoire à titre de test avant la prothèse définitive.
Les sportifs de haut niveau ont accès à un matériel spécifique, spécialement conçu pour chaque pratique sportive. On a pu voir notamment, pendant les Jeux Paralympiques de Paris 2024, les prothèses de membre inférieur disposant d'une lame de sport pouvant emmagasiner et restituer de l'énergie.
Dans le cadre des compétitions, les kinés suivent les athlètes amputés au même titre que ceux qui ne le sont pas et ont en plus la responsabilité de surveiller le moignon.
Pendant les Jeux de Paris 2024, une polyclinique était implantée en plein cœur du village olympique, accessible pour tous les athlètes, notamment ceux issus des pays les moins favorisés. Il y avait également un centre de réparation pour les prothèses, les fauteuils et l'ensemble du matériel auquel les athlètes ont recours, ce qui représentait un appui technique indispensable pour les athlètes des pays les moins riches.
Source : Le Point, Stéphane Demorand - 03/09/24