On peut se faire plaisir, sans compter, en écoutant ses sensations, et il est facile de retrouver un équilibre quelques jours après.
Compte tenu de la teneur en calories d’un repas de fêtes, il faut peut-être rendre facultatif le petit-déjeuner du lendemain matin, avec au maximum une boisson chaude non sucrée et un fruit.
Les jours suivants, il faudra manger plus léger, en limitant la consommation de produits gras, sucrés et en choisissant une cuisine plus brute (vapeur de préférence), riche en légumes (une assiette doit contenir deux fois plus de légumes que de féculents), privilégiant des poissons maigres comme le cabillaud ou la sole (vapeur ou papillote) et la viande maigre (cuite au four).
Il est important de s’hydrater, tout au long de la journée, quelques gorgées à chaque heure, pour favoriser l’élimination des déchets engendrés par les récents excès. Limiter l’alcool et les sodas au maximum.
Deux autres conseils importants : manger lentement en dégustant ce qu’on absorbe et penser à bouger un peu plus que d’habitude (une personne de 70 kg brûle en moyenne 300 calories après 1 h de marche sportive à 6 km/h).
Vient ensuite la période des galettes et des crêpes.
Pour les premières, préférer la fabrication maison, d’un point de vue nutritionnel et économique.
Pour les secondes, choisir des garnitures légères comme de la compote maison, un fruit écrasé, de la purée d’oléagineux (noisettes, amandes…) ou du chocolat noir fondu.
"Non à la frustration et oui à une alimentation, y compris festive – l’important est d’avoir conscience de ce que l’on mange."
Source : The Conversation, Manon Clavier, Boris Hansel - 31/12/23
