Cette thérapie a été mise au point par un psychologue canadien avec un volet comportemental et un volet cognitif.
L’étude, publiée en décembre 2023 dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), a été réalisée auprès de plus de 200 personnes souffrant d’insomnie et réparties de manière aléatoire en deux groupes.
Le premier groupe suivait la psychothérapie comportementale : prévoir une période de détente d'au moins une heure avant d'aller au lit ; éviter les écrans en fin de soirée ; utiliser le lit exclusivement pour dormir ; se lever si le sommeil ne vient pas après 20 minutes ; se lever à la même heure chaque matin quelles que soit le nombre d'heures dormies. Si les insomnies persistaient, les participants recevaient le volet cognitif de la psychothérapie, visant à un changement de croyances par rapport au sommeil. Par exemple en réfutant l’idée fausse selon laquelle il faudrait absolument dormir au moins 8 heures par nuit pour bien fonctionner pendant la journée.
Le second groupe recevait un traitement au somnifère zolpidem (Stilnox, Sublinox …), puis en 2e étape, de nouveau un traitement médicamenteux (zolpidem ou trazodone).
Résultats : thérapie et somnifères produisaient, pour les deux étapes, des effets comparables sur les symptômes dépressifs, la fatigue, la santé mentale, le fonctionnement quotidien, la réduction de l'anxiété.
L’auteur de l’étude conclut que le traitement de l'insomnie devrait toujours inclure une composante comportementale car, avec les médicaments, dès qu’on cesse le traitement, l'insomnie revient.
Source : Psychomédia - 18/01/24
