Que valent les bureaux qui permettent de travailler assis ou, en se déployant, d’adopter la position debout ?
Récemment une revue de la littérature scientifique a montré les effets délétères sur la santé des périodes prolongées et ininterrompues passées en position assise : troubles musculo-squelettiques (au niveau du cou et du dos), augmentation des risques de diabète de type 2, de maladies cardiaques, de certains cancers, espérance de vie raccourcie… La situation est encore pire pour celles et ceux qui ne pratiquent pas (ou pas suffisamment) d’activité physique.
D’un autre côté, passer de longues période en position debout peut également avoir des conséquences négatives sur la santé : fatigue musculaire, gonflement des jambes, développement de varices, troubles au niveau des lombaires et des membres inférieurs…
Il est conseillé de limiter la station debout à environ 40 minutes d’affilée (la durée est variable selon les individus), afin de réduire les risques de développer des douleurs musculaires et articulaires.
Remplacer une heure de position assise par une heure passée debout peut conduire à des améliorations en matière de tour de taille, de niveau de graisse et de cholestérol. Le bénéfice est encore plus important si l’on remplace la position assise par de la marche ou par une activité physique.
Plusieurs travaux montrent l’efficacité de faire toutes les 20 ou 30 minutes des pauses de 2 à 5 minutes avec de la marche légère ou des exercices de résistance simples (squats ou élévations des mollets).
L’intérêt du bureau assis-debout doit se mesurer en fonction des habitudes et des problèmes de chacun. Son ergonomie doit être correctement évaluée.
En terme de santé, se lever et se déplacer régulièrement durant de la journée de travail constitue une alternative à l’achat d’un bureau assis-debout. Cela permet d’obtenir les mêmes bénéfices.
Rester simplement debout à son bureau ne suffit pas à réduire les effets délétères d’une position assise prolongée. Pour cela, il est indispensable de bouger davantage.
Source : The Conversation, Josephine Chau - 20/09/23
