Automobile : le tout-électrique en 2035 n'est pas la solution miracle

Automobile : le tout-électrique en 2035 n'est pas la solution miracle

Réduction du parc automobile, de la taille et du poids des véhicules, sobriété dans les déplacements, développement des modes doux, covoiturage…

Ce sont les défis qu’il reste à relever pour atteindre nos objectifs climatiques.
L’interdiction des ventes de voitures neuves thermiques à partir de 2035 votée le 8 juin dernier au Parlement européen malgré un lobbying intense de l'industrie automobile, ne suffira pas. Le vote a été qualifié d’historique par beaucoup mais il ne représente que la première marche à gravir pour transformer en profondeur le secteur de la mobilité.

Selon les experts, l’électrique doit être encouragé car c’est la meilleure alternative pour se séparer du pétrole : plus favorable pour les émissions de gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques. Une voiture électrique émet trois à cinq fois moins de gaz à effet de serre qu’un véhicule thermique sur l’ensemble du cycle de vie. Mais ce n'est pas une solution miracle. La fabrication pose problème, du fait notamment de l'extraction de minerais et de métaux rares néfaste pour l'environnement. Il faudra donc aller vers un parc automobile plus léger, plus petit et moins émetteur.

L'usage de la voiture doit être également questionné et l'on devra réduire les longs trajets, privilégier l'autopartage et le covoiturage ainsi que les modes de déplacements alternatifs (marche, vélo, transports en commun).

 

Source : Novethic, Concepcion Alvarez– 17/06/22

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