Confinement : Et si l’on éteignait l’éclairage de nuit ?

Confinement : Et si l’on éteignait l’éclairage de nuit ?

25 à 75 % d'économies sur la facture de l'éclairage public…

En France, 12 000 villes pratiquent une extinction des feux nocturnes, parfois dès 21h. Objectifs : préserver l’environnement et faire des économies bienvenues en cette période de crise. Les enjeux écologiques sont réels en terme de biodiversité car 30 % des vertébrés et 65 % des invertébrés vivent la nuit, selon l'Anpcen (Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement). L'impact est également important sur la santé humaine avec le retour à un sommeil de meilleure qualité et, contrairement à ce qu'on pourrait croire, il n'y a pas d'aggravation de l'insécurité. La formule a le mérite d'être souple et adaptable : on peut laisser éclairées certaines zones très passantes, par exemple aux abords des services publics (hôpitaux, gendarmerie), ou installer des système de détecteurs de présence humaine…
79 % des Français étaient favorables aux extinctions en 2018, alors qu’ils n’étaient que 48 % en 2012, selon l’Anpcen.

 

Source : We Demain, Alice Pouyot - 06/11/20

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