Les Français émettent pour les fêtes de fin d’année environ 1 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES).
Jouets par milliers, repas excessifs, sapins coupés et illuminations à tous les coins de rue, longs trajets pour rejoindre la famille… Ces émissions représentent près de 6,3 millions de tonnes équivalent CO2 (CO2e), selon les estimations de l’Ademe (Agence de la transition écologique).
Ce sont les cadeaux qui ont l’impact environnemental le plus important (57 % de émissions). Les enfants en reçoivent en moyenne 10,2 et les adultes 4,5. Les livres ont l’impact le plus faible, les produits électroniques et les bijoux ont le bilan le plus lourd.
Viennent ensuite les déplacements (25 %) qui se font à 94 % en voiture, l’alimentation (15 %) avec l’impact le plus lourd pour les desserts (le chocolat et le beurre ont un bilan équivalent à celui du foie gras et deux à trois fois plus élevé que la volaille ou le gibier), les décorations (2 %) et les déchets (1 %) dont seulement 0,37 % pour les papiers cadeaux.
Comment améliorer…
- Organiser un Noël canadien (Secret Santa) où chaque adulte offre et reçoit un seul cadeau par tirage au sort.
- Pour les enfants, limiter le nombre de cadeaux à quatre : une chose (objet ou activité) qu’ils désirent, une dont ils ont besoin, un cadeau à lire et un à porter.
- Choisir des objets d’occasion ou reconditionnés, privilégier les cadeaux "utiles" et les présents immatériels.
- Pour les repas, on peut prévoir un repas végétarien, remplacer le foie gras par du saumon fumé et la bûche pâtissière par une bûche glacée. Réduire le gaspillage alimentaire permet de réduire les émissions jusqu’à 20 %.
Source : Le Monde, Romain Imbach - 10/12/23
