Un appel au calme, à la conscience et à l’écoute du corps, une voie de simplicité retrouvée, voire une reconnexion à soi…
Le jeûne intermittent est une expérience d’hygiène de vie accessible qui permet de ralentir. On peut sauter le petit déjeuner ou le dîner, on peut organiser des pauses alimentaires de huit heures ou plus, on peut aussi simplement arrêter les collations superflues. Il ne s’agit pas de se priver mais de mieux écouter.
Le jeûne intermittent donne la possibilité au métabolisme de basculer en mode cétogène : au lieu de puiser l’énergie dans le sucre, l’organisme va puiser dans les graisses. Ce mécanisme améliore la sensibilité à l’insuline, stabilise la glycémie et réduit l’inflammation. Des études montrent également que le jeûne active un processus naturel de nettoyage cellulaire. Il a un effet protecteur contre certaines pathologies métaboliques et permet d’améliorer les fonctions cognitives ainsi que la digestion.
La pratique ne convient pas à tout le monde. Elle est à éviter chez les enfants, les femmes enceintes, les personnes en burn-out ou souffrant de troubles alimentaires.
Beaucoup d’adeptes du jeûne intermittent témoignent d’une sensation de reprendre la main sur leur temps, leur énergie, leur vie. Un espace pour respirer. Ce n’est pas une solution miracle mais un outil que l’on peut expérimenter en étant bien accompagné, avec douceur et curiosité.
Les approches holistiques invitent à vivre le jeûne comme une expérience intérieure, un retour au rythme du vivant, une pratique de décompression intérieure. Le lieu d’une modernité radicale : choisir le vide pour accueillir le plein.
Source : Kaizen, Jordane - 20/06/25
