Au moins un PFAS dans 69 % des poissons, 39 % des œufs ou encore 23 % des laits testés par l’ONG Générations futures…
Dans un rapport publié le 19 juin dernier, l’association a compilé des données de l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) disponibles pour la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark, sur l’année 2023.
Résultats : une “contamination généralisée” des aliments. L’un des quatre PFAS réglementés par l’Union européenne se retrouve dans 69 % des poissons, 55 % des abats, 55 % des mollusques, 39 % des œufs, 27 % des crustacés, 23 % des laits et 14 % des viandes.
Ces “polluants éternels” se trouvent, à l’origine, dans des herbicides mais aussi dans les emballages alimentaires et ustensiles de cuisine (comme les célèbres poêles Tefal).
Selon l’ONG, la réglementation est “dépassée et inadéquate pour protéger la santé des consommateurs”.
Par exemple, sur les milliers de substances qui composent la famille des PFAS, la réglementation européenne ne prévoit la surveillance que de trois d’entre eux (PFOS, PFOA et PFHxS). Les limites réglementaires varient de manière incohérente d’une denrée à une autre et ne portent que sur un nombre d’aliments limité (viande, poisson, crustacés, mollusques et œufs). Pas sur les fruits et légumes, les céréales et les produits laitiers.
Générations futures réclame donc un durcissement de cette réglementation.
Source : Vert, AFP - 19/06/25
