Tester soi-même ses intolérances électromagnétiques

Tester soi-même ses intolérances électromagnétiques

Il est facile d'apprendre à tester soi-même les objets de son environnement et de déceler ainsi d'éventuelles intolérances électromagnétiques qui peuvent avoir des conséquences graves pour la santé.

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Sommaire

- Contractions musculaires
- Un terrain prédisposé
- Testing musculaire
- Test O-ring
- S'autotester
- Test des bras devant
- Le test de la jambe levée
- Le corps ne ment pas

Les cocktails d'ondes électromagnétiques auxquels nous sommes soumis provoquent chez certaines personnes des symptômes très variés qui peuvent être extrêmement invalidants (voir : Les maladies des ondes, devenir électro-conscient). Ces ondes peuvent provenir du Bluetooth, des réseaux de Wifi ou de téléphonie mobile, des compteurs communicants ou des lignes électriques mais aussi des réémetteurs passifs que sont les produits de dentisterie, les lunettes, les textiles synthétiques, les vêtements comportant du métal, les bijoux, les stérilets ou les teintures de cheveux… Tous ces éléments peuvent avoir un effet d'antenne.*

Contractions musculaires
Selon Gérard Dieuzaide, chirurgien-dentiste et posturologue, les ondes électromagnétiques auraient pour effet de provoquer chez certains sujets une contraction réflexe des muscles antagonistes du corps humains (les muscles antigravitaires, toniques, qui ne produisent pas le mouvement mais maintiennent la posture). Des contractions répétées voire chroniques peuvent dérégler l'équilibre général de l'organisme et aboutir à des perturbations importantes.
"Je cite souvent la métaphore de l'huître. Si l'on pose une goutte de citron sur une huître vivante, on la voit se rétracter immédiatement. (…) Une information électromagnétique agit, elle aussi, sur l'humain, comme le jus de citron sur l'huître."*

Un terrain prédisposé
Tout le monde n'est pas touché de la même manière par ce phénomène, un peu comme dans la problématique de l'allergie.
"Certaines personnes sont allergiques au poil de lapin, voire seulement de certains lapins, et ne le sont pas au poil de cheval. (…) De la même façon certaines personnes seront sensibles à certains signaux électromagnétiques, et pas à d'autres."*
Chaque être humain aurait un système oscillatoire propre, qui ne ressemblerait pas à celui de son voisin.

Par ailleurs d'autres paramètres auraient le même type d'effet sur les muscles antagonistes et viendraient se surajouter au phénomène : problèmes de posture des pieds, mauvaise occlusion dentaire (voir : Chercher l'origine des maladies du côté des dents), facteurs émotionnels…

Testing musculaire
Pour déceler ces tensions et établir un diagnostic, la meilleure manière que Gérard Dieuzaide ait trouvée est la méthode du testing musculaire, issue de la kinésiologie. Cette méthode nécessite de suivre un protocole précis, commun à tous les tests (voire encadré).

Test O-ring
Parmi les cinq tests principalement utilisés par Gérard Dieuzaide, le "O-ring" serait l'un des plus parlants.
Le patient fait une boucle en serrant le pouce contre l'index et le majeur. Le testeur passe un doigt de chaque main dans la boucle et essaie d'écarter les doigts du patient à qui l'on a demandé de serrer le plus fort possible.
Le verrouillage des doigts est faible si le sujet est touché par une perturbation électromagnétique, fort dans le cas contraire. Le fait de prendre dans la main un produit qui ne convient pas au sujet (comme un téléphone portable) peut faire s'effondrer ce verrouillage.

S'autotester
D'autres tests, peuvent permettre de préciser le diagnostic. Un certain nombre d'entre eux peuvent être effectués sur soi-même, sans forcément la présence d'un testeur.

C'est le cas du test des bras latéraux. Il suffit de se positionner le dos à un mur, les bras tendus le long du corps, et d'essayer de les monter latéralement, lentement, le plus parallèlement possible par rapport au mur. Un sujet qui n'est pas soumis à des perturbations parvient à toucher ses oreilles.
"Certaines personnes ne dépassent pas l'horizontale, d'autres arrivent à 45° au-dessus. Parfois les bras se bloquent de façon symétrique, parfois asymétrique."*

Test des bras devant
Pour le test des bras devant, la personne est encore dos au mur. Elle tient cette fois-ci ses bras tendus devant elle, une main enserrant le pouce de l'autre main. Elle tente ensuite de les monter par devant jusqu'au dessus de la tête, si possible en touchant le mur, ce qui est le cas de la plupart des gens. Mais certains sont incapables de dépasser l'horizontale.
"Chez un sujet "normal", le mouvement est fluide, léger. A contrario, s'il tient dans la main un produit avec lequel il est intolérant, le mouvement sera moins fluide et parfois complètement bloqué à un niveau plus ou moins élevé."*

Le test de la jambe levée
Toujours dos au mur, les talons à environ 10 cm du bord, la personne monte la jambe gauche tendue devant elle, tout en gardant la jambe d'appui également tendue.
"Le produit à tester est mis dans la main gauche. Quand il y a une incompatibilité, la jambe monte moins haut que lorsqu'il n'y a rien dans la main."*

Le corps ne ment pas
Le testing musculaire est utilisé par de nombreux thérapeutes, ostéopathes, chiropracteurs et certains médecins, notamment en posturologie (voir : La posturologie, une approche globale).

Si le résultat de l'autotest est difficile à interpréter, il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste qui peut préciser le diagnostic et aider à trouver des solutions (voir : Hyper-électrosensibilité : les solutions naturelles).
"Notre corps nous appartient. Le corps ne ment pas", conclut Gérard Dieuzaide. "Apprenons à le lire."*

 

*Testing thérapie, Votre corps ne ment jamais, Dr Gérard Dieuzaide, éditions Dangles

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Le protocole rigoureux des tests

Il est important que les tests (ou les autotests) soient effectués de manière précise et rigoureuse, scientifique et reproductible.

Il faut donc prendre un certain nombre de précautions :
- l'environnement doit être le plus neutre possible, toujours au même endroit ;
- le testeur et la personne testée ne doivent pas apporter d'interférences (lunettes, bijoux, tissus synthétiques comportant du métal…) ;
- le produit testé doit être à proximité de la personne, généralement placé au niveau du plexus solaire ou du "hara" (quatre doigts en dessous du nombril).

Vie Saine et Zen