Additifs alimentaires : quels sont leurs dangers pour la santé ?

Additifs alimentaires : quels sont leurs dangers pour la santé ?

Ils sont réglementés par la loi mais des études scientifiques sèment régulièrement le doute sur leur innocuité…

Certains additifs sont jugés préoccupants pour la santé et l’on suspecte un effet cocktail délétère.

On trouve des additifs alimentaires dans presque tous les aliments industriels et transformés où ils ont été ajoutés pour prolonger leur durée de vie (conservateurs), les rendre plus appétissants en jouant sur leur couleur (colorants, antioxydants), rehausser leur saveur (exhausteurs de goût), ou améliorer leur texture (émulsifiants, stabilisants, gélifiants…).
Selon une étude, nous consommerions en moyenne 155,5 mg d’additifs par jour et par kilo de poids corporel. Les plus gros consommateurs de produits ultra-transformés (5 % des consommateurs) en ingèreraient près de 10 kg par an !

Sur les 320 additifs aujourd’hui autorisés, certains ne présentent aucun risque (à dose raisonnable) mais d’autres sont montrés du doigt par les scientifiques.
- Une étude récente montrent une association entre certains additifs et un risque accru de maladies cardiovasculaires. C’est le cas de E460 (cellulose microcristalline, cellulose en poudre), E466 (carboxyméthylcellulose)", ainsi que E471, E472 et E339.
- Le dioxyde de titane (E171) est un colorant qui serait un promoteur de cancer.
- Le carboxyméthyl cellulose (E466) et le polysorbate 80 (E433) sont des émulsifiants qui pourraient favoriser les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
- Les nitrates et nitrates (E249 à 252) dans les viandes (charcuterie) sont probablement cancérigènes.
- D’autres additifs seraient dangereux pour la santé : E102, 104, 110, 112, E124, E129 qui favorisaient l’hyperactivité chez les enfants, E50d et E320 qui seraient peut-être cancérogène, E223 qui pourrait déclencher de l’asthme, E621 (le fameux glutamate) qui agirait sur le cerveau et le pancréas…

Conseils pour limiter les additifs alimentaires :
- limiter au maximum sa consommation de produits transformés et ultra-transformés ;
- prendre le temps de regarder les étiquettes et choisir des produits avec le moins d’additifs et d'ingrédients possibles (au-delà de 5, c’est déjà trop !) ;
- cuisiner "maison", avec des aliments bruts ;
- privilégier le bio, qui n’autorise que 4 additifs d’origine chimique.

 

Source : Santé Magazine, Claire Manière, Lysiane Leny, Hélène Bour et Johanna Amselem, Nastasia Montel - 07/09/23

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