Face à son développement exponentiel, il existe différents moyens pour tenter de se prémunir du moustique tigre.
La bestiole est implantée sur 84 % du territoire métropolitain ainsi qu’en Outre-mer. Elle est responsable de la transmission de la dengue et du chikungunya dont les cas importés ont explosé cette année : plus de 1 000 cas de dengue et plus de 900 de chikungunya récemment recensés contre seulement 30 cas de chikungunya l’an dernier.
Pour pondre ses œufs, le moustique tigre a besoin de l’équivalent d’eau d’un simple bouchon renversé ! Voilà pourquoi il se développe rapidement en milieu urbain : il suffit d’une soucoupe de plante, d’un jouet d’enfant, d’un arrosoir… Ce sont ces sites de ponte potentiels qu’il faut tenter d’éliminer.
La société Biogents a mis au point un nouveau piège qui vient compléter les pièges BG-Mosquitaire qui reproduisent l’odeur de proies humaines et qui existent depuis des années. Le modèle anti-ponte BG-GAT Reflect-Tech (prix indicatif : 69 € les deux) attire un moustique femelle prête à pondre ses oeufs, l’en empêche et la capture sur une fiche collante. Ce piège doit être positionné proche de la terrasse ou du lieu de vie du moustique, dès que les températures dépassent 15°C.
Il s’installe en quelques minutes. On l’assemble, on y verse 2 litres d’eau, on y glisse un peu de matière organique, comme des feuilles, on y glisse un petit filet de sécurité et l’on insère une fiche collante. Le niveau d’eau est à compléter régulièrement et l’eau à remplacer tous les mois.
Source : 20 Minutes, Christophe Séfrin - 06/06/25
