Masques chirurgicaux et FFP2 : deux enquêtes pour vérifier leur innocuité

Masques chirurgicaux et FFP2 : deux enquêtes pour vérifier leur innocuité

Plusieurs substances chimiques ont été détectées dans les masques chirurgicaux, mais ils restent dans les seuils admissibles.

Dioxines, furanes, PCB-DL (polychlorobiphényles-dioxin-like), HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) et COV (composés organiques volatils) ont été retrouvés dans la vingtaine de types de masques chirurgicaux trouvés actuellement sur le marché. L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail) a ensuite évalué les risques pour la santé de ces substances, indépendamment de l'efficacité de la filtration.
Les tests ont porté sur des masques neufs, portés maximum 4h sur le nez et la bouche, non souillés, utilisés à bon escient, avec un maximum de quatre masques par jour portés par un adulte ou un enfant, conformément aux recommandations du HSCP (Haut Conseil de Santé Publique). Conclusion : dans ces conditions, les expositions ne dépassent pas les seuils sanitaires, aussi bien pour les adultes que pour les enfants.
L'Anses conseille de vérifier que la boite de masques chirurgicaux choisie porte bien le marquage CE (sigle CE), la référence datée de la norme NF EN 14683 et le type du masque (type I, II, IIR). Elle conseille également d’ouvrir la boite et l'emballage avant de les porter afin de diminuer la quantité de COV présents.

Concernant les masques FFP2 contenant du graphène, l'Anses constate le manque d'information concernant les effets à long terme du graphène sur la santé humaine. L'agence conseille donc de consulter l'emballage ou la notice et de privilégier les masques qui n'en comportent pas.

 

Source : The Conversation, Céline Dubois – 31/01/22

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