Le vrai prix du vrac

Le vrai prix du vrac

Aujourd'hui 40 % des foyers achètent du vrac, 80 % des supermarchés en proposent, le chiffre d'affaires (1,3 milliard € en 2021) a été multiplié par 12 en 6 ans.

Les raisons évoquées par les consommateurs sont d'abord la possibilité d’acheter la juste quantité et de maîtriser son budget (37 % des sondés) puis la réduction des déchets d’emballages jetables (22 %), selon une étude de l'institut Nielsen.

Les produits bio en vrac sont effectivement moins chers globalement que les mêmes produits emballés, selon une récente étude de l’Ademe et de l’Institut national de la consommation réalisée dans 511 magasins en France. Sur les différents produits testés, la différence relevée est de -7 % pour les lentilles vertes, de -15 % pour les amandes et jusqu’à -22 % pour le sucre cristal et le savon liquide.

Les produits conventionnels sont plus difficiles à trouver en vrac et il est donc plus compliqué d'effectuer la comparaison. Par ailleurs il faut bien prendre en compte la qualité des produits proposés en tenant compte de l'origine et de la fabrication.
Il faut aussi considérer les coût cachés des emballages : la gestion de ces déchets constitue un coût non négligeable pour les collectivités (117 € HT par an et par habitant).
D'un autre côté, le vrac génère des emplois supplémentaires et les coûts qui vont avec : on compte en moyenne 1,75 employé temps plein dans un magasin vrac contre 1 dans un magasin classique.

Il reste que le vrac évite la surconsommation et réduit le gaspillage, à l'heure où 1,6 million de km2 dans l’océan Pacifique sont recouverts de plastique et forment ce que l’on appelle le 7e continent. C'est un mode de consommation qui renoue avec les pratiques traditionnelles du marché ou des petits commerçants de bouche.

 

Source : Kaizen, Fanny Costes – 06/06/22

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