Oui, on peut bien "attraper froid"

Oui, on peut bien "attraper froid"

Ce sont des "vésicules extérieures" minuscules, présentes dans notre nez, qui seraient responsables de l'impact du froid sur notre santé.

C'est la conclusion d'une étude états-unienne toute récente, publiée dans The Journal of Allergy and Clinical Immunology.
Ces vésicules ont été découvertes en 2018 par la même équipe scientifique que celle qui a réalisé ces travaux. Ce sont de tout petits sacs remplis de liquide contenant des protéines anti-infectieuses qui font partie des défenses de première ligne du système immunitaire inné.

Comment ça marche ? Lorsqu’un microbe est détecté, des milliards de vésicules immunitaires sont libérées dans le mucus nasal (également appelé "morve"). S'il s'agit d’une infection virale, les vésicules vont se comporter comme des leurres grâce aux récepteurs qu’elles portent à leur surface (LDLR et ICAM-1) : sur le même principe que la clé et la serrure, elles attirent les récepteurs des virus qui vont se fixer sur elles, délaissant les cellules nasales que les virus sont censés infecter. C'est une machine bien huilée mais en cas de baisse importante de la température, les scientifiques ont observé une baisse de production de 42 % des vésicules immunitaires et une altération des protéines antivirales qui les composent.
Voilà pourquoi, par exemple lorsque l'on passe de 23°C à 4°C et qu'on y reste plus de 15 minutes, notre système immunitaire inné est fragilisé. Il laisse passer entre les mailles beaucoup plus de virus. D'où l'intérêt du traditionnel cache-nez de nos grand-mères !

 

Source : Alternative Santé, Nihel Amarni – 08/12/22

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