De nombreuses activités du quotidien contribuent à l’émission de particules fines nocives pour la santé mais il existe des solutions…
Ces particules fines, d’une taille maximum de 2,5 microns soit 40 fois plus petite que l’épaisseur d’un cheveu, sont susceptibles d’augmenter le risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires ainsi que de cancers. Elles seraient responsables de 4,2 millions de décès par an dans le monde (chiffre de 2019).
Les particules fines peuvent provenir de sources naturelles (déserts, volcans, terre sèche remise en suspension par le vent) ou de sources humaines (combustion fossile issue de véhicules et machines, friction mécanique issue de la production d’électricité, de moteurs électriques ou de pneus, extraction des minerais ou autres procédés industriels). D’autres sources sont plus localisées et proviennent d’une mauvaise qualité de l’air intérieur : bougies, encens, cigarettes, feu de bois, cuisine sans hotte…
Une bougie crée une ambiance chaleureuse et diffuse de bonnes odeurs mais elle libère des particules nocives : allumée pendant une heure, sans aération, elle fait grimper le niveau de polluants à plus de 20 fois le seuil recommandé. C’est la même chose pour l’encens. Il faut donc questionner sérieusement le besoin de l’activité.
En cuisine, la friture et les grillades élèvent la concentration de particules fines PM2,5 à plus de 40 fois le seuil recommandé. Ici l’aération est la clé pour réduire les risques : les hottes permettraient de capturer jusqu’à plus de 80 % des émissions de la cuisson. On peut aussi envisager une cuisson sans huile, remplacer la cuisinière à gaz par des plaques électriques…
L’impact est beaucoup plus important en cas de cuisson traditionnelle à combustibles solides (bois, charbon ou paille de maïs) encore pratiquée notamment en zone rurale asiatique, africaine et sud-américaine. Et dans ce cas, même l’aération ne suffit pas.
Source : The Conversation, Rachna Bhoonah - 17/09/24