Cacao, café, vanille… Des produits importés au détriment de la planète et des droits humains

Cacao, café, vanille… Des produits importés au détriment de la planète et des droits humains

Émissions de CO2, pollution et travail forcé se cachent souvent derrière l’importation de café, de cacao, de riz, de banane ou de tomate…

Dans un rapport publié le 16 avril dernier, Greenpeace, Max Havelaar et l’Institut Veblen alertent sur les conséquences sociales et écologiques des principaux aliments importés en France.
Leur analyse prend en compte les conséquences engendrées sur le climat, l’eau, les écosystèmes mais aussi les populations et les travailleurs locaux.

13 filières ont été étudiées.
Celle du cacao arrive en tête comme la chaîne d’approvisionnement ayant le plus d’impact sur les droits humains et l’environnement (déforestation, émissions de GES, pollution des sols, conditions de travail précaires…). 
Viennent ensuite : le soja, destiné à l’alimentation des animaux d’élevage, l’huile de palme puis la vanille. Selon les conclusions du rapport, la culture des gousses de vanille ne rapporte aux agriculteurs que 40 % de la somme nécessaire pour accéder à un niveau de vie décent. 

Pour les trois organisations à l’origine du rapport, pas question de culpabiliser les consommateurs ! Il s’agit de sensibiliser le public, de l’orienter vers des filières, des labels et des cahiers des charges qui garantissent un moindre impact. Mais il s’agit surtout, au niveau européen, de mettre rapidement en application des réglementations comme la directive sur le devoir de vigilance (CS3D), le règlement sur la déforestation et sur le travail forcé.
"Notre étude montre que si ces réglementations déjà adoptées sont réellement mises en œuvre, avec des contrôles stricts, il est possible de limiter les impacts de ces pratiques industrielles dramatiques." 

 

Source : Novethic, Florine Morestin - 24/04/25

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